Cinématographe
La portabilité dès le début du cinéma permet de capturer le quotidien et les scènes de voyages
1895
Il y a plus de 120 ans, alors que les appareils photos devenaient de plus en plus faciles à transporter et à utiliser, plusieurs inventeurs ont cherché à créer des caméras pour enregistrer le mouvement. En 1895, les frères Lumière inventent le Cinématographe, une caméra portable qui a permis de filmer des moments du quotidien et des scènes de voyage.
Dans cette section, découvre pourquoi on qualifie le Cinématographe de caméra portable, qui étaient les inventeurs derrière cette caméra révolutionnaire, son fonctionnement, des témoignages de caméramans de l’époque et quelques films tournés avec cette caméra.
Tu peux te reporter à la section « ressources additionnelles » si tu souhaites consulter un glossaire des termes techniques.
Une caméra portable dès le début du cinéma
Il n’était peut-être pas aussi léger que la caméra de ton téléphone intelligent, mais à cette époque, le Cinématographe était conçu comme un appareil portable. Tout comme certaines caméras photo de la fin du XIXe siècle, le Cinématographe se veut facile à opérer et léger pour permettre au cinéaste de sortir du studio et de filmer les gens à l’extérieur dans leur vie quotidienne et de faire des scènes de voyage aux quatre coins du monde.
De plus, le Cinématographe offrait la possibilité à la fois de filmer et de projeter son film avec le même appareil en une seule journée. Un peu comme ton téléphone intelligent qui te permet à la fois de filmer et visionner le film que tu as tourné, le caméraman (communément appelé à l’époque, l’opérateur) peut se déplacer pour capturer et ensuite projeter des « vues » sur un écran devant des spectateurs.
À l’époque, le terme « vues » ne signifiait pas le nombre de visionnement d’une vidéo en ligne. Ce terme était utilisé pour désigner les films.
Un nouveau regard sur le monde : les vues animées Lumière
Entre 1895 et 1905, les frère Lumière ont constitué un catalogue de 1428 vues tournées avec le Cinématographe.
Bien que ces vues donnaient l’impression d’être captées sur le vif, l’opérateur préparait minutieusement son tournage. Les films présentaient une composition recherchée dans l’image et donc un choix rigoureux de l’emplacement du Cinématographe, ainsi qu’une certaine mise en scène. Lors du tournage, l’opérateur demandait aux gens de ne pas regarder directement la caméra, pour donner l’impression de réel capté sur le vif. De plus, les opérateurs orchestraient parfois les mouvements et déplacements pour que l’action se déroule toujours devant la caméra.
On constate, à travers les films du catalogue, la volonté de documenter soit les situations du quotidien ou celle de découvrir d’autres cultures peu connues des Européens à cette époque.
Bains en mer
Bains en mer tourné par Louis Lumière en 1897 en France est un des premiers films de vacances de l’histoire du cinéma. Louis Lumière, placé sur la rive, propose une composition incorporant trois éléments à l’intérieur du cadre : le bateau, les personnes qui se baignent (parmi eux Édouard Lumière, un des frères d’Auguste et Louis) ainsi que trois dames debout sur la jetée (il s’agit probablement de Joséphine, Marguerite et Rose Lumière, respectivement mère et épouses). Les mouvements du bateau et les plongeons répétés des vacanciers rendent la scène dynamique.
Course en sacs
Course en sacs tourné par Louis Lumière en 1896 à Lyon met en scène les ouvriers de l’usine Lumière jouant à ce jeu populaire de l’époque. Ils sont entourés de part et d’autre de camarades qui assistent au spectacle. Les protagonistes sont en mouvement, mais la caméra demeure fixe. Les personnes entrent et sortent du cadre sans qu’elle ne puisse les suivre. À la fin du film, la main de l’opérateur apparaît à l’écran. Il fait signe d’avancer aux spectateurs rassemblés devant la caméra, afin de maintenir le mouvement à l’image. On peut supposer que son geste s’accompagne d’une invective que l’on ne peut entendre, puisque la caméra n’enregistre pas le son. L’opérateur est obligé de rester collé au Cinématographe pour continuer à actionner la manivelle!
Exemples de films du quotidien :
Repas de bébé est un exemple de vue du quotidien, un des premiers films de famille. Auguste Lumière à gauche nourrit sa fille Andrée. Sa femme Marguerite est à droite du cadre.
Arrivée d’un train à La Ciotat est une autre illustration de vue du quotidien. Le cadrage de cette vue met en évidence le mouvement du train qui est le symbole de la rapidité et la modernité.
Exemples de scènes de voyage :
Ces vues, filmées aux quatre coins du globe, permettaient d’apercevoir pays et cultures moins connues du public européen.
Porte de Jaffa : côté est
Alexandre Promio, un des opérateurs Lumière, tourne en 1897 Porte de Jaffa : côté est, en pleine rue de Jérusalem. Certains passants regardent directement la caméra et paraissent intrigués par l’opérateur tournant la manivelle. Les personnes entrent et sortent du cadre sans que la caméra les suive, elle est fixe. Les échoppes à gauche et la muraille à droite forment des lignes de fuite menant le regard du spectateur vers l’arrière-plan où se situe le sujet de cette vue : la porte de Jaffa.
Dans cette vue tournée en Égypte, une composition met en scène le Sphinx et les pyramides de Khéops, une des sept merveilles du monde antique. Une caravane de chameliers passe à l’avant-plan montrant ainsi toute l’authenticité de ce pays lointain.
Genèse d’une invention
À la fin du 19e siècle, plusieurs inventeurs cherchaient une façon d’enregistrer le mouvement. En photographiant des images statiques en rafale et en les projetant de façon successive, l’idée était de donner l’illusion au cerveau que ces images statiques étaient en mouvement.
Quelques années avant l’invention du Cinématographe, des dispositifs portables capables de reproduire le mouvement, tels le Chronophotographe et le fusil photographique, furent inventés par Étienne-Jules Marey.
Puis le Cinématographe fût inventé par les frères Auguste et Louis Lumière, des entrepreneurs, ingénieurs et inventeurs. Auguste et Louis Lumière ont débuté leur carrière à Lyon en 1884 en s’associant avec leur père, le photographe Antoine Lumière, à la Société Anonyme des Plaques et Papiers Photographiques Antoine Lumière et ses fils. Ils ont déposé à eux deux près de 340 brevets tout au long de leur carrière. Grâce à la vente de plaques photographiques et à leurs brevets, ils avaient assez de moyens financiers pour développer le Cinématographe.
Dans l’introduction du brevet du Cinématographe, les frères Lumière expliquent leur intention de concevoir une machine autonome, pensée pour être légère, transportable et facile à opérer. L’opérateur pouvait être un amateur avec quelques connaissances en photographie qui aurait la possibilité de se déplacer pour capturer des vues et les projeter de manière autonome.
Brevet d’invention du Cinématographe
Ce brevet manuscrit de onze pages contient deux figures du futur appareil. Il garantit la propriété intellectuelle et le monopole de l’exploitation à son inventeur.
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Si aujourd’hui, on peut filmer du bout de nos doigts, à tout moment, sur notre téléphone intelligent, c’est notamment grâce aux inventeurs de caméras qui se sont penchés sur l’idée d’enregistrer le mouvement!
Un exemple d’appareil non portable développé à la même époque : le Kinétographe
Afin de mieux comprendre en quoi le Cinématographe des frères Lumière était portable et rendait l’opérateur autonome, comparons-le à la caméra développée par Edison à la même époque: le Kinétographe!
En 1891, quelques années avant l’invention du Cinématographe, Thomas Edison invente le Kinétographe, utilisé dans son studio, le Kinetographic Theater, surnommé la Black Maria. La Black Maria permettait de contrôler la lumière et ainsi répondre aux besoins des tournages intérieurs d’Edison qui souhaitait filmer des numéros de cirque ou de variétés.
Le Kinétographe était placé dans ce studio et fonctionnait à l’électricité. Il était impossible de le déplacer.
En comparant les dimensions de ces deux caméras, on comprend rapidement que ces deux inventeurs avaient une vision complètement différente des films et des tournages. D’un côté le Cinématographe des frères Lumière a permis des déplacements à l’extérieur pour capturer le quotidien des gens et les voyages tandis que de l’autre, le Kinétographe permettait de filmer des spectacles à l’intérieur, dans un environnement contrôlé.
Fiche technique du Cinématographe
Quelles étaient les caractéristiques de cet appareil qui le rendait si facile d’utilisation, transportable et qui lui permettait une grande proximité avec son sujet?
Caractéristiques
- Dimension
- 22.5 cm x 19 cm x 28 cm. À peine plus gros qu’une boîte à chaussure, il était relativement petit et facilement manipulable.
- Matériaux
- Bois, métal, cuir et fibres.
- Poids
- 4.3 kg avec objectif de projection et magasin non chargé (sans pellicule). Là encore, le corps de la caméra était relativement léger. Aussi léger qu’un chat!
- Vitesse de prise d’images
- Environ 16 images/seconde. Cette vitesse était variable puisque la pellicule défilait à l’aide d’une manivelle actionnée par l’opérateur. D'où l’importance de conserver un rythme constant.
Composantes et accessoires
- Le boîtier principal
- Boîte en bois.
- Le magasin
- Boîte en bois étanche à la lumière extérieure pour protéger la pellicule vierge
- Le magasin récepteur
- Boîte en métal, à l’intérieur du boîtier principal qui contient la pellicule exposée (sur laquelle les images se sont imprimées).
- La pellicule
- Une bande de 17 mètres dure environ 50 secondes.
- La manivelle
- Permet de faire défiler la pellicule à l’intérieur du boîtier. Pour conserver la cadence, les opérateurs chantaient souvent Sambre et Meuse.
- Un objectif pour la prise de vue
- Muni d’une lentille qui reproduit à peu près l'angle et la perspective de vision de l'oeil humain.
- Un objectif pour la projection
- Une lentille avec une longue focale. On suppose que cela permettait de dissimuler l’appareil au fond de la salle.
- Un trépied
- Le Cinématographe devait être posé sur trépied afin de permettre à l’opérateur de tenir fermement la caméra de la main gauche tout en actionnant la manivelle de la main droite
Particularités de l’appareil
- Une triple fonctionnalité
- Un appareil qui permettait de capturer, tirer et projeter les images.
- Une pellicule souple
- La pellicule adoptée par les frères Lumière était une pellicule souple et transparente, alors que la photographie se faisait encore sur plaque de verre
- Une caméra sans viseur
- Le viseur est une petite fenêtre à travers laquelle l’opérateur pouvait voir l’image qu’il souhaite tourner. Le cinématographe n’en possède pas
- Un appareil sans micro
- Le Cinématographe ne permettait pas d’enregistrer le son. Tous les films tournés avec cette caméra étaient muets
Le fonctionnement et la prise en main
Tu n’as probablement jamais lu de manuel d’instruction pour utiliser la caméra de ton téléphone intelligent n’est-ce pas? Le Cinématographe n’était peut-être pas aussi instinctif à utiliser que la caméra de ton téléphone, mais avec quelques connaissances de base en photographie et le manuel d’instruction des frères Lumière, un photographe amateur pouvait y arriver.
Cet extrait de lettre écrite par Louis Lumière illustrait sa volonté de concevoir un appareil pouvant être utilisé par un opérateur autonome.
De Louis Lumière à H. Mesnier Le 22 octobre 1895
Monsieur H. Mesnier à Bordeaux
Nous sommes en possession de votre honorée, du 20 courant, et avons pris connaissance de son contenu. Nous n’avons pas oublié votre précédente demande relative à notre Cinématographe, mais nous ne sommes pas encore fixés, ni sur le prix de cet appareil, ni sur l’époque de sa mise en vente. Dès que nous pourrons vous renseigner, nous nous empresserons de le faire.
Notre appareil n’étant pas compliqué sera facilement maniable et peu susceptible de se déranger s’il est placé entre de bonnes mains.
Il n’y aura pas besoin de connaissances spéciales pour la manipulation de cet appareil. Il suffira de connaître les manipulations photographiques.
Notre appareil a un avantage sur celui d’Edison (1) au point de vue de sa présentation en public, c’est que les épreuves étant projetées peuvent être vues à la fois par un très grand nombre de spectateurs, ce qui n’est pas le cas du kinétoscope (2).
Veuillez agréer, Monsieur, nos sincères salutations.
L. Lumière
(Note 1) : Avant d’inventer son fameux phonographe en 1878, Edison avait amélioré le système du télégraphe imprimant, puis inventé un télégraphe automatique à bande perforée. Considéré aux États-Unis comme le père de la photographie animée, il s’était intéressé à ce problème à la suite d’une conférence donnée par Muybridge. Il souhaitait restituer non seulement le mouvement, mais aussi le son qui l’accompagne. Le génie d’Edison lui permit non seulement d’inventer et de perfectionner de nombreux systèmes, mais aussi de s’entourer d’une équipe hautement qualifiée ; pour assurer l’équidistance des images, ils eurent recours à la pellicule celluloïd encochée (1888), puis perforée (1889) que leur fournit Eastman. Dès 1890·1891, ils mirent au point le kinétographe, première véritable caméra de cinéma. Mais curieusement, Edison ne croyait pas à l’avenir du projecteur. C’est dans un appareil individuel que le spectateur assistait à la synthèse du mouvement : le kinétoscope qui arriva en France en 1894 et au sujet duquel le Bulletin de la Société française de Photographie écrit : Ce n’est qu’un jouet de haute valeur. Le kinétoscope doit bien évidemment être compté parmi les nombreux éléments dont Louis Lumière fera la synthèse pour créer le Cinématographe Lumière.
(Note 2) : Il pèse en effet moins de 5 kilos et son maniement reste simple par rapport au kinétographe, son principal concurrent, dont le poids et le volume, très supérieurs rendent le maniement beaucoup plus incommode, surtout pour les reportages. De plus, les images du kinétoscope ne peuvent être vues que par un seul spectateur au travers d’un oculaire, au fond d’une boîte. Contrairement aux projections publiques, en salles obscures, sur grand écran, beaucoup plus proches de ce que nous appelons aujourd’hui le cinéma.
– Lumière, Auguste et Louis Lumière. 1994. Correspondances 1890-1953. Paris : Cahiers du cinéma.
L’opérateur pouvait trouver des explications détaillées sur la fonctionnalité de la caméra et la préparation qu’il devait faire avant le tournage dans le manuel d’instruction de 30 pages des frères Lumières.
La revue du siècle, Mai-juin 1897
Dans la parution de mai-juin 1897, La Revue du siècle : littéraire, artistique et scientifique illustrée a publié l’intégrale du Manuel d’instruction du cinématographe pour permettre au nouvel acquérant d’avoir un mode d’emploi pour l’utilisation.
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Quelles étaient donc les étapes de fonctionnement du Cinématographe?
Tout d’abord, l’opérateur devait installer le Cinématographe sur son trépied. Ensuite, il devait cadrer l’image et faire la mise au point. Tout comme les caméras photo de l’époque, le Cinématographe ne possédait pas de viseur (une petite fenêtre à travers laquelle l’opérateur pouvait voir l’image qu’il tourne). L’opérateur devait donc planifier son cadrage avant de tourner parce qu’il ne pouvait pas voir ce qu’il filmait au moment où il le filmait.
Lorsqu’il était prêt à commencer à filmer, l’opérateur actionnait la manivelle de la main droite. Il devait tourner la manivelle 2 tours par secondes, ce qui faisait tourner la pellicule devant la fenêtre d’impression pour capter environ 16 images/seconde. Les opérateurs qui commençaient leur métier fredonnaient certains airs de chansons afin de maintenir leur cadence. Vu le boîtier relativement léger de cette caméra, l’opérateur maintenait fermement la caméra de la main gauche pour la stabiliser le plus possible. L’opérateur de la caméra était donc immobilisé à côté de la caméra pendant le tournage.
L’opérateur devait se montrer rigoureux dans sa préparation de tournage afin de capter tout ce qu’il souhaitait tourner dans les 17 mètres de film disponibles dans la caméra, soit environ 50 secondes.
L’opérateur du Cinématographe : une équipe à lui seul
Qui donc avait le plaisir et le privilège d’opérer le Cinématographe?
En 1896, soit quelques mois après la première projection publique et payante à Paris, la firme Lumière forme des opérateurs pour qu’ils partent sur le terrain, aux quatre coins du globe, afin de constituer un « catalogue de vues », c’est-à-dire, une collection de courts films. Pendant la première année, ces opérateurs étaient les seuls à mettre à l’épreuve l’appareil.
En mai 1897, l’appareil est mis en vente libre. Entre 400 et 500 Cinématographes ont été produits et utilisés, majoritairement par ceux qui souhaitaient vivre de ce métier-là. Les frères Lumière voulaient intéresser en premier lieu les photographes et les amateurs ayant de bonnes bases en photographie, déjà clients chez eux. L’appareil n’était toutefois pas à la portée de tous, tout comme l’achat de pellicule. Avec tous les accessoires, le Cinématographe coûtait 1650 anciens francs soit environ 10 000$ CAD.
Les amateurs ainsi que les opérateurs de caméra engagés par les frères Lumière ont développé un rapport particulier à la caméra qui leur permettait une grande liberté de déplacement. L’opérateur du Cinématographe pouvait transporter la caméra à travers le monde, filmer, en faire le tirage et les projeter dans la même journée. Il était en quelque sorte une équipe à lui tout seul.
Félix Mesguich, un opérateur à l’emploi de la firme Lumière, a écrit ses mémoires retraçant ses multiples voyages à travers le monde, prouvant ainsi toute l’autonomie que le Cinématographe offrait à l’opérateur, à cette époque, pour tourner dans des contextes de voyage.
Tours de manivelle: souvenirs d’un chasseur d’images
Félix Mesguich, opérateur Lumière, a écrit ses mémoires dans un livre de plus de 300 pages retraçant ses multiples voyages et certains des défis rencontrés notamment lorsqu’il opérait pour la firme Lumière.
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Compléments d’information
Voici un lien vers un lexique qui te permettra de mieux comprendre certains termes utilisés : Glossaire du cinéma
Tu es curieux? Tu veux en savoir plus sur le Cinématographe des frères Lumières? Voici des liens vers d’autres contenus qui te permettront d’approfondir tes connaissances.
- Vidéo sur l’histoire des frères Lumière
- Bande-annonce du film Lumière ! L’aventure commence
- Récit d’Alexandre Promio, opérateur Lumière
- L’œuvre cinématographique des frères Lumière classée par lieux de tournage
- La première projection publique payante à Paris
- Sambre et Meuse, une des chansons chantées par les opérateurs des premiers temps
- L’histoire du Cinématographe no 16 dans les collections de la Cinémathèque québécoise
Bibliographie
Briselance, Marie-France et Jean-Claude Morin. 2010. Grammaire du cinéma. Paris : Nouveau Monde.
Coissac, Georges-Michel. 1925. Histoire du cinématographe de ses origines à nos jours. Paris : Éditions du « Cinéopse ».
Lumière, Auguste et Louis Lumière. 1895. Brevet d’invention de 15 ans pour un appareil servant à l’obtention et à la vision des épreuves chronophotographique. No. 245032. Lyon, France. 11 p.
Lumière, Auguste et Louis Lumière. 1897. « Le cinématographe par MM. Auguste et Louis Lumière ». La revue du siècle, no. 120, p. 233-263.
Lumière, Auguste et Louis Lumière. 1994. Correspondances 1890-1953. Paris : Cahiers du cinéma.
Mesguich, Félix. 1933. Tours de manivelle : souvenirs d’un chasseur d’images. Paris : Grasset.
Turquety, Benoît. 2014. Inventer le cinéma. Épistémologie : problèmes, machines. Lausanne : L’Âge d’Homme.
Rittaud-Hutinet. 1985. Le cinéma des origines : les frères Lumière et leurs opérateurs. Seyssel : Champ Vallon.
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