Ressources pédagogiques
Les caméras et l’histoire de leur portabilité comme sujet en classe
Six fiches pédagogiques pour poursuivre et approfondir en classe les notions de caméra et leur portabilité. Le contenu s’inscrit dans le Programme de formation de l’école québécoise. Ces fiches s’adressent aux enseignants des élèves de 2e à 4e secondaire.
Fiche pédagogique: Cinématographe
Grâce à différents films tournés avec cette caméra, découvrez la période historique de la Belle Époque en Europe (1890-1914), puis devenez cinéaste à votre tour.
Fiche pédagogique: Cinématographe
Grâce à différents films tournés avec cette caméra, découvrez la période historique de la Belle Époque en Europe (1890-1914), puis devenez cinéaste à votre tour.
Ma caméra et moi – Fiche pédagogique – Le Cinématographe
Le Cinématographe permet de filmer une variété de scènes témoignant tant du quotidien que de l’industrialisation de la société. En reprenant les compétences associées au cours d’art plastique de Secondaire 3, cette activité vise à caractériser la période historique de la Belle Époque en Europe (1890-1914) à l’aide d’exemples tournés par cette caméra. Elle invite les élèves à produire, à leur tour, un court film muet afin de constater comment une caméra offre une façon subjective de voir le monde.
L’activité pédagogique s’inscrit dans le corpus scolaire de la matière suivante :
- Arts plastiques, deuxième cycle du Secondaire
- Compétence 1 : Créer des images personnelles
- Compétence 2 : Créer des images médiatiques
- Compétence 3 : Apprécier des images
Contexte de création de cette caméra – Ce contenu peut être partagé par l’enseignant.e pour introduire l’activité.
La Belle Époque se caractérise par le progrès, le développement industriel, les inventions technologiques — notamment les caméras de cinéma —, les découvertes scientifiques et les voyages. Au cours de cette période, la haute société s’étourdit dans le luxe et les classes populaires, qui ont obtenu quelques avantages sociaux grâce aux syndicats, partagent l’optimisme ambiant. En France, et notamment dans la capitale, les colonnes Morris, les murs et les palissades se couvrent d’affiches qui reflètent l’engouement pour les divertissements et les loisirs. Le cinéma naissant participe de cette quête du spectacle en ouvrant les portes du merveilleux grâce aux vues animées, comme on les appelait alors.
Le Cinématographe, caméra portable à manivelle (pas besoin d’électricité) et réversible (elle peut filmer, tirer le positif d’une pellicule préalablement développée et projeter), a permis de filmer en extérieur de petites scènes du quotidien (Bain en mer, Course en sac). Cependant, une fois placée sur son trépied fixe, la caméra ne pouvait plus bouger. Il fallait donc préparer sa prise — choisir le lieu, le point d’observation et le cadrage — pour faire rentrer la scène dans les 50 secondes de la pellicule chargée dans le magasin* de l’appareil. Ainsi, on filme le quotidien, mais organisé : on crée une impression du réel. Parfois, on filme une petite saynète, une histoire (L’Arroseur arrosé), mais plus souvent les scènes se font documentaires et posent un regard sur la France et le Monde du tournant du XXe siècle (témoignage de Félix Mesguich).
La Belle Époque, en effet, est aussi celle de l’expansion coloniale de l’Europe. En Occident, le nouveau public de cinéma est curieux de ces vues animées filmées aux quatre coins du globe (Porte de Jaffa : côté est), qui montrent des pays et des cultures différentes. Tout en éveillant une certaine ouverture sur le monde, ces vues confortaient le public dans une lecture colonialiste de celui-ci : nécessité de civiliser ces gens aux mœurs alors considérées comme étranges ou encore d’assujettir ces lointaines contrées qui fournissaient matières et biens nouveaux à l’Europe.
Activité pédagogique
Pour cette activité, les élèves sont invités à consulter la page du Cinématographe, dans la section Découvre les caméras, puis à visionner les films Bain en mer, Courses en sac et Porte de Jaffa : côté est. Lors du visionnement, ils pourront porter une attention particulière aux éléments représentés et situer ces films dans leur contexte de réalisation. Par la suite, ils pourront réaliser, seuls ou en petites équipes, un court film inspiré des vues des frères Lumière. Cette activité permet aux élèves de prendre conscience que le point de vue et la subjectivité sont inhérents à la réalisation d’un documentaire.
Pour ce faire, les élèves tourneront leur film en un seul plan-séquence, à l’aide d’un appareil numérique ou téléphonique. La prise de vues ne peut dépasser 50 secondes et doit se faire à partir d’un point fixe; les élèves devront nécessairement la préparer avant de la réaliser, puisque tout montage est exclu.
Le projet peut se décliner en trois étapes.
1. Synopsis
- Déterminer s’il s’agit de montrer une activité quotidienne, de présenter un lieu ou de dépeindre un ou plusieurs personnages (ils pourront faire appel à des figurantes ou figurants).
- Établir un lieu fixe, mais préférablement de passage (corridor, bibliothèque, cafétéria, cour de l’école, etc.), où ils tourneront leur film.
- Choisir le point d’observation fixe (cadrage) à partir duquel ils capteront les images.
2. Prise de vues
Pendant 50 secondes, les élèves tournent leur film en plan-séquence, sans bouger la caméra, en fonction du synopsis établi.
3. Projection
Les documentaires pourront être présentés en classe, sans le son, puisque les vues animées du cinématographe étaient muettes, et faire l’objet de discussion ou encore de compte-rendu écrit.
- Comparer deux documentaires différents tournés sur le même lieu, mais à partir de points d’observation différents, etc.
- Formuler (ou rédiger) ce que l’on a compris d’un film visionné (aux fins, ici encore, de comparaison).
Fiche pédagogique: Bell & Howell
Grâce à l’analyse d’un document écrit, remontez au début de 20e siècle pour découvrir l’invention de cette caméra, alors que l’industrie cinématographique est en pleine expansion.
Fiche pédagogique: Bell & Howell
Grâce à l’analyse d’un document écrit, remontez au début de 20e siècle pour découvrir l’invention de cette caméra, alors que l’industrie cinématographique est en pleine expansion.
Ma caméra et moi – Fiche pédagogique – La caméra Bell & Howell
Remontez au début de 20e siècle pour découvrir l’invention de la caméra Bell & Howell, alors que l’industrie cinématographique est en pleine expansion. À travers l’analyse d’un document écrit et la compréhension de lecture, les élèves contextualiseront l’avènement de cette caméra. Reprenant des concepts prescrits associés à l’univers technologique, cette activité pédagogique peut être réalisée dans les cours de Science et technologie et Français, langue d’enseignement de Secondaire 3.
L’activité pédagogique s’inscrit dans le corpus scolaire des matières suivantes :
- Science et technologie, deuxième cycle
- Compétence 1 : Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et technologie
- Français, langue d’enseignement, deuxième cycle
- Compétence 1 : Lire et apprécier des textes variés
Contexte de création de cette caméra – Ce contenu peut être partagé par l’enseignant.e pour introduire l’activité.
Au début des années 1900, l’industrie cinématographique est bien implantée à Chicago. Pour la petite anecdote, dès 1905, cette ville voit ouvrir un nombre important de salles de cinéma nommées nickelodeons où pour la somme de 5 sous il est possible de visionner de courts films muets généralement accompagnés par une mélodie jouée par un pianiste. Le nom de ce type de salle de cinéma est une combinaison du mot nickel , qui signifie 5 sous en anglais, et du mot grec odeons référant à l’édifice fermé destiné aux concerts à l’époque de la Grèce antique (5e siècle av. J.-C.).[1]
L’intérêt du public pour ces vues animées encourage les studios de cinéma à se munir de meilleurs équipements. C’est avec cette ambition de créer une caméra offrant une meilleure qualité d’image, et par le fait même d’atteindre l’industrie cinématographique en pleine expansion que Donald J. Bell et Albert S. Howell s’unissent et fondent la compagnie Bell & Howell, à Chicago. En 1911, Albert S. Howell dépose un brevet pour son appareil Motion Picture Machine , correspondant au premier modèle en bois de sa prochaine caméra, la 2709 modèle B. C’est effectivement en 1912 que cette nouvelle caméra, en métal cette fois, est créée, puis largement utilisée par les opérateurs de studios.
Entre la fin des années 1910 et la fin des années 1920, la caméra la plus utilisée lors des tournages à Hollywood est la Bell & Howell. Considérée comme la pointe des caméras professionnelles, ce modèle d’appareil est aussi présent dans les studios canadiens. La Bell & Howell est reconnue pour sa grande qualité et la précision des images captées. Imposante et robuste, elle nécessite d’être fixée sur un trépied. Elle se démarque également, car elle possède un système ingénieux permettant de faire la mise au point. Toutes les spécificités qui font de la Bell & Howell une caméra de studio de choix et qui a influencé les pratiques et l’esthétique du cinéma a tout d’abord commencé en étant une simple idée.
Activité pédagogique
La création d’appareils technologiques, comme les caméras, est directement liée à l’émancipation d’une science ou d’une industrie. Les documents écrits qui les accompagnent ou qui les évoquent sont, quant à eux, considérés comme des témoins de l’évolution d’une société. En 1911, un document consignant une grande quantité d’informations techniques rédigé, puis modifié en 1912, est hautement important pour l’avènement de la Bell & Howell 2709 modèle B. Dans le cadre de cette activité, les élèves sont invités à analyser le brevet d’invention et les informations qui l’accompagnent sur la page de cette caméra, dans la section Découvre les caméras, afin de répondre aux questions suivantes :
1. Quel est le nom de son auteur?
2. Quelle est la nature du document?
3. Les figures 1 et 2 représentent une vue de profil de la caméra. Quel est le terme technique de ce type de dessin (l’élève peut se référer à la page 4, la ligne 19 pour trouver la réponse)?
4. Selon tes connaissances, quel est l’intérêt de dessiner la coupe de la caméra aux figures 1 et 2?
5. En te référant à la description du document accessible dans la section En savoir plus sur les caméras, explique pourquoi l’auteur y présente ainsi le mécanisme de la caméra.
6. L’auteur du document a ajouté des cotations aux dessins. À quoi servent-ils?
7. Sur ces dessins techniques, retrouve-t-on une échelle de grandeur?
Comme informations complémentaires pour contextualiser la création du document, les élèves sont encouragés à consulter la fiche de la caméra Bell & Howell pour répondre aux questions suivantes :
8. Quelle était la fonction de son auteur?
9. Comment se nomme son associé
10. Dans quelle ville est fondé leur compagnie, et pourquoi?
Concernant la Bell & Howell 2709 modèle B :
11. Nomme deux caractéristiques de l’appareil.
12. Nomme deux accessoires et leur spécificité;
Pour témoigner de la qualité de cette invention, les élèves peuvent visionner les extraits de Carry on, Sergeant! et Back to God’s Country. L’enseignant. e peut proposer un retour sur leur appréciation de ces extraits et discuter de leurs différences (Sont-ils tournés à l’intérieur ou à l’extérieur d’un studio? Sont-ils en couleur ou en noir de blanc? Y-a-t-il des mouvements de caméra ou les plans sont statiques? Est-ce qu’il y a de la superposition d’images ou pas?).
Réponses pour l’enseignant.e
- Albert S. Howell
- Il s’agit d’un brevet d’invention qui garantit la propriété intellectuelle et le monopole de l’exploitation à son inventeur.
- Une élévation
- La coupe permet de présenter les particularités de la caméra
- L’auteur y expose le mécanisme développé pour permettre une grande précision lors de la prise de vue.
- Les cotations font référence à des compléments d’information. L’auteur y précise certaines idées.
- Eh non, pas d’échelle sur ces dessins techniques.
- Ingénieur dans une manufacture de pièces de projecteurs
- Donald J. Bell.
- À Chicago qui était l’épicentre de l’industrie du cinéma.
- Se référer à la section Caractéristiques de la caméra
- Se référer à la section Composantes et accessoires de la caméra
[1] Encore aujourd’hui le terme « odeon » se trouve dans certains noms de salle de cinémas, notamment au Québec.
Fiche pédagogique: Bolex
À travers une expérience auditive, découvrez cette caméra appréciée par les cinéastes amateurs et expérimentaux.
Fiche pédagogique: Bolex
À travers une expérience auditive, découvrez cette caméra appréciée par les cinéastes amateurs et expérimentaux.
Ma caméra et moi — Fiche pédagogique – La caméra Bolex
À travers une expérience auditive, les élèves découvriront une caméra appréciée par les cinéastes amateurs et expérimentaux, la Bolex. Reprenant des compétences liées aux cours de Français, langue d’enseignement et d’Arts plastiques de Secondaire 2, l’activité vise à transmettre les caractéristiques de cette caméra en amenant les élèves à organiser de l’information de façon divertissante.
L’activité pédagogique s’inscrit dans le corpus scolaire de la matière suivante :
- Français, langue d’enseignement, premier cycle (Secondaire 2)
- Compétence 2 : Écrire des textes variés
- Compétence 3 : Communiquer oralement selon des modalités variées
- Arts plastiques, premier cycle (Secondaire 2)
- Compétence 3 : Apprécier des œuvres d’art et des objets du patrimoine artistique, des images personnelles et des images médiatiques
Contexte de création de cette caméra – Ce contenu peut être partagé par l’enseignant.e pour introduire l’activité.
À la fin des années 1920, la compagnie Paillard, produisant de boîtes à musique, gramophones et machines à écrire, souhaite diversifier ses activités. Elle rachète les appareils, les laboratoires et les nombreux brevets de l’ingénieur Jacques Bogopolsky. Ce dernier est à l’origine de caméras transportables et « automatiques », comme l’Auto Ciné modèles A et B. À son tour, la compagnie Paillard souhaite créer une caméra disposant d’une pluralité de fonctionnalités. L’entreprise se positionne à contre-courant de la tendance de l’époque : concevoir des caméras simples, destinées à des utilisateurs néophytes.
C’est en 1935, après 5 ans de perfectionnement, que la Bolex H16 est commercialisée. Le modèle H16 connaît un succès commercial important dans les années 1960, y compris aux États-Unis. Son arrivée sur le marché incarne un moment marquant dans la professionnalisation du format de pellicule 16 mm. En effet, jusque-là, les professionnels tournent avec de la pellicule 35 mm parce que la qualité est supérieure. La polyvalence de la Bolex H16 les mèneront à travailler avec de la pellicule 16 mm sur une base plus régulière.
À la fois ingénieuse et facile à manier, cette caméra est particulièrement prisée par les cinéastes amateurs et expérimentaux pour filmer des moments de leur quotidien ou pour expérimenter des effets durant le tournage. La petite taille de la Bolex et sa maniabilité en font une compagne de route idéale pour se filmer soi, sa famille, ses amis, dresser des portraits du quotidien, des portraits intimes, pour garder en mémoire de vifs souvenirs, révéler un trait de caractère ou une émotion de la personne filmée. Cela te rappellera peut-être ce que tu fais aussi, mais avec d’autres types d’appareils plus contemporains!
Activité pédagogique
Pour découvrir les contextes de création de la caméra Bolex H 16 ainsi que ses caractéristiques, les élèves sont invités à écouter, en classe ou à la maison, le balado sur la Bolex H16 dans la section Voyage en balado.
A. Écoute le balado et porte une attention particulière à ce que la personne raconte, aux éléments qui composent son explication et les raisons qui l’amènent à en parler. N’hésite pas à prendre des notes pendant l’écoute. Ensuite, réponds aux questions suivantes :
1. Selon toi, qui est la personne (l’énonciateur) qui parle dans ce balado et quelles sont ses caractéristiques (Est-elle renommée? Quelle est sa connaissance du sujet?)
2. Quel est le point de vue de cette personne?
3. Lorsque la narratrice parle, utilise-t-elle des marques énonciatives qui la désignent? Si oui, lesquelles et si non, pourquoi?
4. Quelle est l’intention de la narratrice?
5. Concernant la caméra Bolex H16, la narratrice donne une grande quantité d’informations pour nous permettre de comprendre le contexte de création de cette caméra.
5.1. En quelle année est commercialisée la caméra Bolex H16, par la compagnie Paillard?
5.2. Que fait initialement cette compagnie?
5.3. Pourquoi cet appareil peu encombrant est-il un incontournable des mouvements du cinéma amateur et du cinéma expérimental?
5.4. La narratrice fait une comparaison pour évoquer la taille et le poids de cette caméra. À quoi la compare-t-elle?
6. Grâce à l’exemple du film de Joyce Wieland tourné à Toronto, la narratrice explique les caractéristiques de la Bolex.
6.1. Quelle est la durée (en minutes) de tournage d’une bobine de pellicule 16mm?
6.2. Pour changer sa bobine, est-ce que Joyce Wieland a besoin d’être dans une chambre noire?
6.3. Lors de la prise de vue, la Bolex rend possibles diverses expérimentations visuelles. Nomme deux des exemples cités.
6.4. Lorsqu’elle est cachée de l’autre côté d’un véhicule stationné, qu’utilise Wieland pour se rapprocher graduellement de son ami à travers la fenêtre du véhicule en étant pourtant physiquement loin de lui et comment se nomme cet effet ?
6.5. Comme la Bolex n’a pas de système d’enregistrement de son, comment font les cinéastes expérimentaux comme Wieland et Frampton pour qu’il y ait de la musique dans leur film?
6.6. Est-il nécessaire de brancher la caméra à une source électrique pour l’utiliser?
B. Curieux de voir un extrait du film A and B in Ontario réalisé par Joyce Wieland et Hollis Frampton, en 1967 ? Rends-toi dans la section Découvre les caméras sur la page de la caméra Bolex. Tu peux, à ton tour, observer les caractéristiques de cette caméra et en discuter, par la suite, avec les autres élèves de ta classe :
1. Où se trouve la scène (en intérieur ou à l’extérieur)?
2. Combien de personnes sont nécessaires pour opérer la caméra?
3. Où sont positionnées les mains de Joyce Wieland et de Hollis Frampton lorsqu’ils tiennent leur caméra?
4. Où est positionné l’œil de l’opérateur? :
5. La caméra est-elle branchée à une source d’électricité?
6. Où se trouve la manivelle pour remonter le moteur à ressort?
7. Est-ce que la caméra est fixée à un trépied?
8. Identifie des moments où le zoom est utilisé (que ce soit pour se rapprocher de son sujet ou encore pour s’en éloigner)?
9. Est-ce que le son qui accompagne le film a été enregistré simultanément lors du tournage?
10. Est-ce que les plans sont longs ou plutôt courts (en d’autres mots, voit-on toujours la même image dans le film ou différentes vues)?
Réponses pour l’enseignant.e
A. Écoute le balado
1. Il s’agit d’une jeune fille qui aime tourner des films avec son téléphone, entre autres, pour l’anniversaire de sa grand-mère. Elle apprend qu’à l’époque, sa grand-mère tournait aussi des films de famille, avec une Bolex H16. La narratrice ne nomme pas son nom, mais lors de ses explications, l’on constate qu’elle a beaucoup de connaissances sur la caméra Bolex H16.
2. Elle raconte son histoire d’un point de vue subjectif, lorsqu’elle parle de ce qu’elle vit, puis de façon neutre lorsqu’elle parle de la caméra.
3. Elle utilise le « je », mais très peu, car une grande partie de son explication porte sur le film de Joyce Wieland et Hollis Frampton.
4. Elle décrit pour faire comprendre.
5. Concernant la caméra Bolex H16.
5.1. La caméra Bolex H16 est commercialisée en 1935.
5.2. La création d’objets, comme des boîtes à musique et des machines à écrire.
5.3. L’appareil permet aux amateurs de tourner des films (tels que des portraits de famille) et aux cinéastes expérimentaux de pousser les limites de la création artistique.
5.4. Elle compare la taille de la caméra à un long roman et son poids à un chihuahua.
6. Caractéristiques de la Bolex :
6.1. La durée d’une bobine de pellicule 16mm est de 4 minutes.
6.2. Non, elle le fait à l’extérieur, à l’ombre d’un arbre.
6.3. La Bolex rend possibles des surimpressions, des fondus, des accélérés et des ralentis.
6.4. Elle utilise un objectif zoom et l’effet se nomme un travelling optique.
6.5. Ils collaboraient parfois avec des artistes sonores pour la création d’une bande-son.
6.6. Non, après environ 40 secondes de tournage, il faut utiliser la manivelle sur le côté de leur Bolex pour remonter le moteur à ressort et poursuivre le tournage.
B. Visionnement de l’extrait du film A and B in Ontario réalisé par Joyce Wieland et Hollis Frampton en 1967. Voici quelques éléments de réponses pour discuter de l’extrait avec les élèves :
1. La scène a été tournée à l’extérieur (les élèves se souviendront peut-être qu’il s’agissait de la ville de Toronto)
2. Une seule personne peut opérer la caméra.
3. La Bolex H16 se tient à deux mains : l’opérateur doit positionner sa main droite en dessous de la caméra. Sa main gauche doit être passée dans la poignée en cuir, positionnée sur le dessus de la caméra.
4. L’opérateur colle son œil au viseur pour pouvoir cadrer pendant le tournage. Le cinéaste voit directement le monde qu’il filme à travers l’objectif de sa caméra, en plus de pouvoir bouger librement.
5. Non, il faut remonter le moteur à ressort toutes les 40 secondes environ.
6. Sur le côté de la caméra.
7. Non, il est possible de bouger librement avec cette caméra.
8. Dès le début de l’extrait, Wieland réalise un zoom vers l’avant pour filmer Frampton de près. Lorsque Frampton remonte le moteur à ressort, Wieland fait un zoom vers l’arrière.
9. Comme la caméra n’a pas de système d’enregistrement de son, ce que l’on entend a été réalisé séparément, puis ajouté sur la bande-son.
10. La caméra n’a une capacité que de 30 mètres de pellicule, les opérateurs doivent donc composer avec des plans courts.
Fiche pédagogique: Portapak
En caractérisant la période des années 1970 au Québec, ainsi que sa réalité sociale, découvrez l’utilisation de la caméra Portapak, témoin des changements sociopolitiques de l’époque.
Fiche pédagogique: Portapak
En caractérisant la période des années 1970 au Québec, ainsi que sa réalité sociale, découvrez l’utilisation de la caméra Portapak, témoin des changements sociopolitiques de l’époque.
Ma caméra et moi – Fiche pédagogique – La caméra Portapak
La création de vidéos à l’aide de la caméra Portapak dans les années 1970, permet aux vidéastes indépendants de témoigner des changements sociopolitiques de l’époque. En caractérisant cette période de l’histoire du Québec ainsi que sa réalité sociale, et en présentant les liens entre une vidéo réalisée en 1975 et les aspects socioculturels qu’elle porte, cette activité pédagogique peut être réalisée dans le cadre du cours d’histoire ou d’arts plastiques de Secondaire 4.
L’activité pédagogique s’inscrit dans le corpus scolaire des matières suivantes :
- Histoire du Québec et du Canada
- Compétence 1 : Caractériser une période de l’histoire du Québec et du Canada
- Compétence 2 : Interpréter la réalité sociale La modernisation du Québec et la Révolution tranquille
- Arts plastiques, deuxième cycle du secondaire
- Compétence 2 : Créer des images médiatiques
- Compétence 3 : Apprécier une image
Contexte de création de cette caméra – Ce contenu peut être partagé par l’enseignant.e pour introduire l’activité.
À partir des années 1960, le Québec connaît une période de prospérité économique et de modernisation. Elle se caractérise notamment par une affirmation identitaire et des changements sur le plan politique. En effet, la période de la Grande Noirceur, faisant référence au second mandat du premier ministre Maurice Duplessis (1944 à 1959), chef du parti l’Union nationale, se termine lors du décès de M. Duplessis en 1959 et cède sa place à l’élection de Jean Lesage en 1960.
Les années où Maurice Duplessis est au pouvoir sont marquées par sa lutte anticommuniste (il s’oppose aux revendications des syndicats), son retour aux traditions et sa proximité avec l’Église catholique (omniprésente dans la gestion des écoles et des hôpitaux). Vers la fin des années 1950, les Québécois sont en quête d’une plus grande autonomie culturelle et économique. L’autorité morale du clergé est remise en question par les artistes, les syndicats et les médias. L’arrivée de Jean Lesage, chef du Parti libéral du Québec, correspond au début de la Révolution tranquille. Il met en place des réformes dans le domaine de l’éducation, de la santé et des services sociaux et n’hésite pas à investir pour que la population se modernise. Parmi ses apports à la société se trouvent la nationalisation de l’électricité (1962), l’adoption de la Loi sur les hôpitaux (1962), la réforme du Code du travail du Québec (1964), la création du Régime des rentes du Québec (1965) et l’adoption de la Loi sur l’aide sociale (1969).
Cette période de modernité est également bénéfique pour la reconnaissance des droits des femmes. En 1964, elles ont un plus grand accès aux études supérieures et peuvent prétendre à des emplois auparavant occupés par des hommes. Par la volonté d’égalité et de liberté de choix, les femmes font entendre leur voix et obtiennent des gains juridiques, par exemple en ayant la possibilité de signer des documents sans avoir besoin de l’accord de leur mari. Elles obtiennent également certaines reconnaissances sociales, avec notamment la tenue de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme exigée par la Fédération des femmes du Québec en 1967.
Bien que certaines victoires aient lieu durant ces années-là, la pression sociale exercée sur les femmes freine néanmoins leur émancipation.
Les années 1970 comprennent également leurs lots d’agitation, notamment en ce qui a trait aux mouvements nationalistes (réclamant un respect des champs de compétence provinciale, l’autonomie du Québec, l’affirmation de la société québécoise et la sauvegarde de la langue française), la revendication de l’autonomie des peuples autochtones brimés par la Loi sur les Indiens et le syndicalisme (voulant mettre fin aux inégalités générées par le capitalisme).
La société québécoise des années 1960 et 1970 est en mouvance. De grands changements s’opèrent et, pour en témoigner, les groupes d’artistes, de producteurs indépendants ont recours à la caméra Portapak. L’usage de la vidéo devient un outil de démocratisation des médias de masse, permettant de capter et diffuser sur les réseaux communautaires. Par sa portabilité, elle permet d’aller à la rencontre du monde, de produire des reportages et de diffuser un message auprès de la société. C’est également le début de la télévision communautaire, prônant la liberté d’expression, la prise de parole citoyenne et la participation aux changements sociaux.
Activité pédagogique
À la lecture de la page de la caméra Portapak, dans la section Découvre les caméras, et des connaissances enseignées dans le cadre du cours d’histoire du Québec et Canada en Secondaire 4, les élèves sont invités à contextualiser la création du Portapak et son utilisation en répondant aux questions suivantes puis à visionner l’extrait de Philosophie de Boudoir.
A. Mise en contexte
- En quelle année fut commercialisé le Portapak de Sony Video Rover II?
- Quelles réflexions ont mené à sa création?
- Au Québec, dans quel contexte naît la vidéo?
- Comment se nomme la période de changement qui se déroule au Québec à partir de l’élection de Jean Lesage en 1960?
- En 1970, les mouvements de revendication sont-ils terminés au Québec? Si non, quels enjeux demeurent?
- Pourquoi utiliser la caméra vidéo Portapak dans ce contexte?
- Cette caméra n’utilise pas de pellicule. Quelles avancées permettent l’enregistreur portable et la bande magnétique et qui n’est pas envisageable avec la pellicule?
B. Visionnement de l’extrait de Philosophie de Boudoir
- En quelle année fut tourné Philosophie de Boudoir?
- Quelle réalité sociale les coréalisatrices Helen Doyle et Nicole Giguère ont-elles voulu présenter?
- Dans quel contexte s’inscrit leur démarche?
- Est-ce que les coréalisatrices prennent part à l’extrait ou filment-elles une scène d’un point de vue extérieur?
- Par quelle méthode obtiennent-elles les réponses?
C. Réalisation d’un vox pop
Près de 50 ans après la diffusion de Philosophie de Boudoir, quels sont, selon toi, les enjeux auxquels font face les femmes dans la société actuelle?
Le projet peut se décliner en quatre étapes.
1. Prépare l’entrevue
-
- Rédige une série de questions faisant mention de ces enjeux
- Identifie les personnes auprès de qui tu souhaites poser ces questions et leur demander leur accord pour y participer.
- Inscris le lieu où tu veux réaliser l’entrevue.
- Réfléchis à l’impact qu’auront les questions sur les personnes que tu interrogeras. Puis, réfléchis à l’impact de leurs réponses sur le public qui écoutera ton vox pop. Quelle intention recherches-tu?
2. Tournage :
-
- Rends-toi sur le lieu déterminé et, à l’aide d’une caméra vidéo ou d’un téléphone portable, enregistre une vidéo en utilisant des gestes transformateurs pour étayer ton message (détermine le positionnement de la caméra par rapport au sujet, ajoute des effets ciblés comme des gros plans ou des déplacements de caméra)
3. Montage :
-
- Réalise le montage de ces entrevues (ajoute ou non des effets visuels ou sonores selon l’intention retenue pour cette vidéo).
4. Projection :
-
- Partage ton vox pop à ta classe
- Discute avec les autres élèves des réponses captées lors de ton vox pop. Est-ce que toutes les personnes interrogées ont la même opinion? Est-ce que certaines réponses t’ont surpris? Fais un retour sur ton expérience de création (quels ont été les défis rencontrés, quels choix as-tu faits pour optimiser ton travail créatif?).
Réponses pour l’enseignant.e
A. Mise en contexte
- En 1970
- Des réflexions sur la communication et la nécessité d’être compatible avec la diffusion télévision en plein essor.
- Dans le contexte d’émancipation des femmes, des mouvements sociaux des années 1960 et 1970.
- La Révolution tranquille
- Non, par exemple : le nationalisme, l’émancipation des femmes, les revendications des peuples autochtones, le syndicalisme.
- La caméra permet de sortir des studios, de faire témoigner les gens et de diffuser le contenu sur les réseaux communautaires afin de participer au débat sociétal.
- L’enregistreur portable permet d’enregistrer les signaux de la caméra, de rembobiner et visionner la scène captée immédiatement après la fin de la prise. La bande magnétique, quant à elle, permet d’effacer et de réenregistrer plusieurs fois sur la même bande. L’image produite est de basse définition, le format est donc facile pour la diffusion à la télévision.
B. Visionnement de l’extrait de Philosophie de Boudoir
- 1975
- La perception du féminisme au Salon de la femme.
- Dans un Québec en mouvance où la place des femmes dans la société et leur autonomie sont revendiquées.
- Elles prennent part en étant au Salon de la femme et en interrogeant les visiteurs de l’événement.
- Par un vox pop. Ce terme vient de l’expression latine Vox populi, signifiant la voix du peuple.
Fiche pédagogique: Aaton
Découvrez cette caméra et son apport dans les films documentaires en visionnant et analysant des œuvres de création québécoise
Fiche pédagogique: Aaton
Découvrez cette caméra et son apport dans les films documentaires en visionnant et analysant des œuvres de création québécoise
Ma caméra et moi – Fiche pédagogique – La caméra Aaton
La caméra Aaton, surnommée le chat sur l’épaule , est créée pour répondre à un besoin technique des cinéastes en documentaire, celui d’obtenir une caméra portable! Reprenant des compétences liées aux domaines des arts et des langues, les élèves pourront découvrir des œuvres de création en ayant recours à l’écoute, les apprécier et les analyser, en portant une attention particulière aux raisons qui ont mené à la création de cette caméra, ainsi que son apport dans les films documentaires.
L’activité pédagogique s’inscrit dans le corpus scolaire des matières suivantes :
- Arts plastiques, deuxième cycle (Secondaire 3)
- Compétence 3 : Apprécier des œuvres d’art et des objets culturels du patrimoine artistique, des images personnelles et des images médiatiques
- Français, langue d’enseignement, deuxième cycle (Secondaire 4)
- Compétence 3 : Communiquer oralement selon des modalités variées
Contexte de création de cette caméra – Ce contenu peut être partagé par l’enseignant.e pour introduire l’activité.
Les cinéastes documentaires des années 1960 partagent un désir commun : celui de capter sur le vif les paroles et les gestes des personnes au cœur de leur film en les captant dans leur environnement. Pour y arriver, il est nécessaire de se munir d’un équipement léger, confortable, offrant une stabilité pendant le tournage, permettant de se déplacer et d’enregistrer le son de manière synchrone de façon autonome! Constatant ce besoin, Jean-Pierre Beauviala développe la caméra Aaton en 1972. Elle se démarque par plusieurs aspects techniques notamment par la synchronisation du son et de l’image sans câble, la possibilité de monter et démonter les magasins (contenant les pellicules) rapidement, en plus de pouvoir contrôler avec précision le cadrage de l’action filmée. Toutes ces caractéristiques font de la Aaton une caméra de choix pour le cinéma documentaire, mais aussi pour les reportages télévisuels et les films de fiction.
Dans les années 1980, certains fondateurs du cinéma direct font usage de la caméra Aaton, car elle permet de répondre aux objectifs de cette forme de documentaire. Au Québec, vers la fin des années 1950 et au courant des années 1960, de jeunes cinéastes engagés par l’Office national du film (ONF), mettent au point une nouvelle façon de filmer la réalité de leur sujet. L’intention de ces cinéastes est de les saisir dans leur environnement, sans éclairage artificiel. Bien que le sujet soit filmé sur le vif, un grand travail est réalisé en amont pour préparer le tournage et surtout, développer une relation de confiance avec les personnes filmées.
Cette acceptation auprès du groupe filmé se fait généralement plus facilement, car l’équipe de tournage est composée de deux à trois personnes, c’est-à-dire du preneur de son, de l’assistant-caméra (responsable des aspects techniques de l’appareil) en plus du caméraman. Étant donné la stabilité et le confort de la caméra Aaton, posée sur l’épaule du caméraman, ce dernier peut être plus proche du sujet qu’il filme, voire, se trouver parmi eux!
Activité pédagogique
Permettant de se mouvoir parmi son sujet et de capter sur le vif ses actions, la caméra Aaton est souvent employée pour réaliser des documentaires. C’est notamment le cas pour les films Liberty Street Blues et Le Roi du drum.
A. Pour s’approprier des concepts clés associés à la caméra Aaton, les élèves sont invités à visionner (seul ou en équipe) des extraits d’œuvres du patrimoine cinématographique québécois qui se trouvent sur la page portant sur la Aaton de la section Découvre les caméras et à répondre aux questions suivantes :
- Qui est le sujet filmé?
- Liberty Street Blues (premier extrait)
- Le roi du drum
- Est-ce que l’extrait est filmé à l’intérieur ou à l’extérieur?
- Liberty Street Blues (premier extrait)
- Le roi du drum
- Où se situe le cameraman par rapport à son sujet?
- Liberty Street Blues (premier extrait)
- Le roi du drum
- Est-ce que le sujet a conscience de la présence du caméraman?
- Liberty Street Blues (premier extrait)
- Le roi du drum
- Est-ce que les plans sont statiques (la caméra n’étant pas en mouvement) dans les extraits?
- Liberty Street Blues (premier extrait)
- Le roi du drum
- Est-ce qu’un zoom est réalisé dans les extraits? Si oui, préciser s’il s’agit de zoom vers l’avant ou vers l’arrière?
- Liberty Street Blues (premier extrait)
- Le roi du drum
- Que ressens-tu en visionnant les extraits?
- Liberty Street Blues (premier extrait)
- Le roi du drum
- Partage ton point de vue avec tes camarades de classe.
B. Pour contextualiser la création de ces deux films, les élèves sont invités à effectuer une recherche complémentaire sur la page de la caméra Aaton afin de répondre aux questions suivantes :
- Qui a réalisé les films?
- Liberty Street Blues
- Le roi du drum
- Combien pèse cet appareil que le caméraman pose sur son épaule?
- Quelle composante de la caméra insérée dans la caméra permet de filmer les scènes à l’intérieur ou à l’extérieur?
- Quelle particularité de la caméra permet d’effectuer l’effet de rapprochement et d’éloignement dans les extraits visionnés?
C. Si ces extraits n’avaient pas été tournés avec une caméra portable, quel aurait été le résultat final? En conclusion à l’activité, les élèves sont invités à partager leur compréhension de l’apport d’une caméra comme la Aaton pour filmer sur le vif un sujet donné.
Réponses pour l’enseignant. e
A. Visionnement des extraits
1. La foule, en attente du début de la parade / Le « drummer » Guy Nadon et le pianiste Vic Vogel
2. Intérieur et extérieur / Intérieur
3. Parmi la foule / Entre le « drummer » et le pianiste
4. Certaines personnes constatent sa présence, mais portent peu d’attention / Oui, car ils jouent pour lui.
5. Non, la caméra n’est pas fixée sur un trépied.
6. Zoom vers l’arrière / Zoom vers l’avant
7. Réponse libre
B. Consultation de la fiche de la caméra
1. André Gladu / Serge Giguère
2. 6 kg avec piles et magasins
3. La pellicule
4. Le zoom
C. Échange entre les élèves
Quelques éléments de réponses : moins de proximité avec le sujet filmé, impossible d’avoir autant de prises de vue en une seule séquence, certaines actions n’auraient pas pu être filmées.
Fiche pédagogique: GoPro
À travers une situation compréhension, prenez plaisir à découvrir une petite caméra pour laquelle il y a de grandes choses à raconter.
Fiche pédagogique: GoPro
À travers une situation compréhension, prenez plaisir à découvrir une petite caméra pour laquelle il y a de grandes choses à raconter.
Ma caméra et moi – Fiche pédagogique – La caméra GoPro
Cette petite caméra a de grandes choses à raconter! À travers une expérience auditive, les élèves seront amenés à dégager des éléments significatifs, organiser de l’information, faire ressortir des caractéristiques évidentes de la langue utilisée et porter un jugement sur le contenu varié. Cette situation de compréhension reprend des compétences liées au domaine de la langue et permettra de découvrir, de façon ludique, la GoPro.
L’activité pédagogique s’inscrit dans le corpus scolaire de la matière suivante :
- Français, langue d’enseignement, premier cycle (Secondaire 2)
- Compétence 2 : Écrire des textes variés
- Compétence 3 : Communiquer oralement selon des modalités variées
Contexte de création de cette caméra – Ce contenu peut être partagé par l’enseignant.e pour introduire l’activité.
La GoPro est née du désir de Nick Woodman, un surfeur amateur, de filmer en surfant. Il n’est toutefois pas le premier à souhaiter fusionner sa caméra à son corps afin de donner à voir et à ressentir ses mouvements. Depuis bien longtemps dans l’histoire du cinéma, des cinéastes ont développé des accessoires de tout genre pour y arriver. Néanmoins, la GoPro se démarque par sa petite taille, ses composantes et ses caractéristiques. Elle est considérée comme une « caméra d’action », c’est-à-dire qu’elle a été pensée en premier lieu pour être l’extension d’un corps en mouvement et pour enregistrer les acrobaties de l’opérateur sans le gêner. Elle se fixe au corps à l’aide d’accessoires adaptés en fonction des besoins et des sports pratiqués. En plaçant la caméra sur son corps, l’opérateur peut enregistrer dans des conditions extrêmes. Puis, compte tenu de sa grande capacité de stockage, la GoPro offre la possibilité de tourner de longues séquences en continu.
Bien que cette caméra visait d’abord la communauté des sportifs amateurs d’images, la GoPro est aussi employée par d’autres types de public. Sa polyvalence intéresse particulièrement les touristes en quête de belles images, les professionnels de l’industrie cinématographique voulant filmer des séquences dangereuses, ainsi que des documentaristes et ethnologues appréciant sa petite taille. Dans cette perspective, la GoPro plaît à un grand nombre d’utilisateurs. Et si nous laissions quelqu’un nous expliquer ce qui la rend si pratique!
Activité pédagogique
Pour découvrir les contextes de création de la GoPro ainsi que ses caractéristiques, les élèves sont invités à écouter, en classe ou à la maison, le balado sur la GoPro dans la section Voyage en balado.
A. Écoute le balado et porte une attention particulière à ce que la personne raconte (le lieu où elle se trouve, ce qu’elle fait, ce qui l’inspire), les éléments qui composent son explication et les raisons qui l’amènent à en parler. N’hésite pas à prendre des notes pendant l’écoute. Ensuite, réponds aux questions suivantes :
1. Selon toi, qui est la personne (l’énonciateur) qui parle dans ce balado et quel est son point de vue?
2. Lorsque la narratrice parle, utilise-t-elle des marques énonciatives qui la désignent? Si oui, lesquelles?
3. Quelle est l’intention de la narratrice?
4. Concernant la caméra GoPro, la narratrice donne une grande quantité d’informations pour nous permettre de comprendre le contexte de création de cette caméra et ses caractéristiques.
4.1. Comment cette caméra est-elle fixée au corps et à l’équipement sportif (bâton, casque, poitrine et patins) de la personne en action?
4.2. Pour le spectateur, que permet cette fusion de la caméra sur le corps de l’opérateur?
4.3. Quel est le nom de ce surfeur qui crée la GoPro Hero en 2002?
4.4. La narratrice fait une comparaison pour évoquer le poids de cette caméra. À quoi la compare-t-elle?
4.5. La caméra se trouve dans un petit boîtier qui contient plusieurs éléments. Nomme deux d’entre eux.
4.6. Quels effets technologiques permet cette caméra?
5. En quelques phrases, pourquoi la GoPro répond-elle aux besoins de la narratrice?
B. Curieux de voir des vidéos tournées avec une GoPro? Rends-toi dans la section Découvre les caméras et visionne 3 courtes vidéos (Exercice au parc Laurier, Sortie à vélo et Sport d’hier) dont les images ont été captées avec cette caméra.
Après les avoir regardées, partage tes impressions avec les autres élèves de ta classe sur l’un ou plusieurs de ces extraits.
Exercice au parc Laurier
- Où est positionnée la caméra dans cette vidéo? Pour l’enseignant. e. : sur le torse lorsqu’il court et sur sa tête lorsqu’il se hisse dans le module d’exercice.
- Lorsque le coureur est en action, est-ce que l’image est statique ou plutôt en mouvement? Précise en identifiant ce que tu as vu. Pour l’enseignant. e. : mouvement de la gauche vers la droite, les bras apparaissent dans l’image.
Sortie à vélo
- Où est positionnée la caméra dans cette vidéo? Pour l’enseignant. e. : sur son torse au départ et sur le casque par la suite.
- Que voyais-tu lorsque la caméra se trouvait dans une position ou dans l’autre? Que ressentais-tu?
Sport d’hiver
- Où est positionnée la caméra dans cette vidéo?
- Lorsque fusionnée au corps du sportif, la caméra permet de capter des images inusitées et d’offrir des points de vue différents. Est-ce qu’il y a un passage dans cette vidéo qui t’a surpris (ex : voir les mains du coureur, voir l’intérieur du module de jeux)?
Réponses pour l’enseignant.e
1. Une jeune joueuse de hockey qui raconte de façon subjective ce qu’elle vit et le contexte de création de la GoPro ainsi que les caractéristiques de cet appareil.
2. Je, me, moi
3. Elle décrit pour faire comprendre.
4.1. À l’aide d’accessoires
4.2. Ressentir le corps en mouvement et de plonger dans l’aventure
4.3. Nick Woodman
4.4. À un jeu de cartes
4.5. L’objectif grand-angle fish-eye, le capteur numérique, la carte mémoire, la batterie, l’écran tactile et les microphones.
4.6. Accélérer et ralentir
5. Quelques éléments de réponses : cette petite caméra lui permet de se filmer lorsqu’elle est en action, pendant de nombreuses heures, de produire des effets et de partager facilement ses vidéos.